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Ma routine d'écriture

Dernière mise à jour : 6 oct. 2021

Dans la tête de tout le monde, l'écrivain est quelqu'un de passionné et solitaire. La majorité des gens s'imagine une personne assise dans sa pièce spécialement consacrée à l'écriture, derrière son bureau impeccable, entouré d'une bibliothèque monumentale. Une tasse de café à côté de ses nombreux carnets, une musique douce en fond et il tape avec frénésie sur son clavier, sans s'arrêter. On ne peut imaginer que ça finalement, car c'est l'image que l'on voit partout. Même les réseaux sociaux s'y sont mis, avec Instagram et ses mises en scène. A poster des images avec des beaux carnets, de beaux stylos, des livres photographiés avec de la belle décoration, de beaux accessoires. Rien ne dépasse, toutes les couleurs se ressemblent. Mais où est la vraie vie ? Qu'en est-il de la réalité ? Je ne connais pas la vôtre, mais je vais vous parler de la mienne.




Alors, ma réalité coche quelles cases ? Et bien, pas beaucoup. Je n'ai jamais aimé cocher les cases de toute manière. Dans ma réalité, l'écriture ressemble à tout. J'écris partout. Evidemment, j'ai un bureau - depuis peu - mais je m'y mets rarement. J'aime écrire avachie sur la table de ma salle à manger, sur mon canapé au chaud sous mon plaid, sur mon fauteuil moutarde recroquevillée, dans ma voiture en musique. J'écris à la fois sur l'ordinateur et sur papier. J'aime écrire mes plans à la main, des idées à droite à gauche, mais les textes sont toujours sur l'ordinateur. Par contre, je corrige presque toujours à la main.


J'écris avec ou sans boisson, avec ou sans musique, avec ou sans bordel, avec ou sans inspiration. J'aime écrire avec un film en fond sonore, parfois avec des écouteurs dans les oreilles, souvent avec une poche de bonbons ou de chocolats à portée de main. Mon téléphone n'est jamais loin et n'est jamais en mode avion, donc je suis souvent dérangée et interrompue mais je m'y suis habituée. Je suis souvent en pyjama, parfois habillée mais à l'aise pour changer de position régulièrement.


On est loin des photos bien cadrées de l'imaginaire collectif hein ? Et alors finalement ? Tant qu'on écrit avec plaisir, peut importe le cadre, ni le comment. C'est le pourquoi le plus important, non ?


Qu'en penses-tu ?

N'hésite pas à me laisser un commentaire pour me donner ton avis et tes habitudes d'écriture. Je te répondrais avec plaisir.


A très bientôt,

Tendrement,


Virginie.


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